Néopasscadres

Bénédicte, personnel de direction stagiaire, travaille dans un collège REP+ de 769 élèves. Le parcours professionnel antérieur de Bénédicte, qui a notamment exercé les fonctions de conseillère pédagogique de circonscription, l’a amenée à construire une expertise sur l’évaluation à l’école primaire dans le cadre du pilotage d’un groupe de travail départemental et sur la liaison inter-degré en REP+. Les deux situations de référence présentent deux conseils de classe de sixième, dont Bénédicte a la responsabilité, à un an d'écart. La première situation a lieu en décembre, il s'agit de l'un des premiers conseils de classe présidé par Bénédicte. La deuxième situation a lieu un an après, en décembre également. Entre les deux situations, Bénédicte a piloté une expérimentation de quatre classes de sixième sans notes et la construction de référentiels de compétences. Pour mettre en place ce dispositif, elle s’est notamment appuyée sur Naoual, professeure principale de sixième. Ces deux situations montrent comment Bénédicte accompagne, dans la durée, une réflexion pédagogique sur l’évaluation.

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En octobre 2019, Matthieu, inspecteur de l’éducation nationale (IEN), organise une réunion avec les directeurs.trices d’école de sa circonscription. Un des points à l’ordre du jour porte sur l’instruction obligatoire des élèves à 3 ans (MEN, JO 28 juillet 2019). En organisant ce temps d’échange, Matthieu répond à l’une de ses missions : Les IEN “contribuent à chaque échelon territorial de l’académie à la mise en œuvre effective des orientations de la loi" (Circulaire n° 2015-207 du 11-12-2015). Matthieu a auparavant exercé les fonctions de professeur en collège, de responsable d'une classe ULIS (Unité localisée pour l’Inclusion Scolaire), de conseiller pédagogique de l'ASH (Adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés) et d’IEN faisant fonction. Cette situation révèle comment Matthieu instruit, avec les conseillers pédagogiques de circonscription (CPC), une question posée par un directeur concernant la mise en œuvre de l’instruction obligatoire des élèves à 3 ans. 
 

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Souria est inspectrice de l’éducation nationale (IEN), son parcours professionnel est fortement empreint d’expériences de formatrice (formatrice REP+, coordinatrice des formateurs REP+, ingénieur de formation au sein de la délégation académique à la formation). Elle est également titulaire d’un master de formation de formateurs. Les deux situations donnent à voir deux réunions de circonscription à un an d’intervalle. Ces réunions hebdomadaires ont été mises en place par Souria dès son arrivée dans la circonscription. Dans la première réunion, quelques semaines après sa prise de fonction, Souria réunit son équipe de circonscription. Ce mode de fonctionnement est encore nouveau pour l’équipe qui n’avait pas cette habitude les années précédentes. Dans la seconde réunion, un an plus tard, Souria réunit son équipe, en partie renouvelée, autour de la question de la conception et de la mise en œuvre des constellations. Ces deux situations illustrent l’enjeu pour un nouveau pilote d’assurer la continuité, la cohérence et la mise en œuvre opérationnelle des actions.

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Aurélie est proviseure adjointe stagiaire dans un lycée professionnel. Elle a exercé précédemment les fonctions de professeure des écoles, directrice d’école élémentaire, conseillère pédagogique. Dans le courant du mois d’octobre, elle reçoit avec la CPE un élève de 2nde, accompagné de son père, quelques jours après son retour dans l’établissement suite à une exclusion (la rencontre n’ayant pas été possible en amont), Depuis le retour de l’élève, de nouveaux incidents ont eu lieu. La proviseure adjointe et la CPE ont alors décidé de réunir une commission éducative qui aura lieu une dizaine de jours après cette rencontre afin d’envisager la situation de l’élève dans un cercle plus élargi. La situation de référence donne à voir les interactions entre deux professionnelles de l’Éducation nationale, un élève et son père. L’articulation des différentes prises de paroles, permet d’explorer la complexité du travail intermétier et partenarial dans le cadre de l’aide aux élèves à besoins éducatifs particuliers. 
 

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Fatima, principale-adjointe en REP+ après avoir été six ans professeure d’italien, reçoit régulièrement un élève de quatrième en raison de son comportement en classe qui le place à la limite de l’exclusion. L’équipe éducative travaille, en collaboration avec la mère de cet élève, à la mise en place d’une CAP (cellule d’accompagnement pluridisciplinaire), un dispositif externalisé associant différents professionnels de l’éducation et de la santé. Différentes modalités de prise en charge de cet élève par une étudiante en service civique ont également été expérimentées : d'abord au sein de la classe, puis en dehors. En ce début d’après-midi du mois de novembre, l’élève vient frapper à la porte de Fatima, sans rendez-vous. Cette dernière n’hésite pas à interrompre son activité pour l’accueillir car elle a eu connaissance de son implication dans une bagarre avec un autre élève en dehors du collège durant la pause méridienne. L’élève exprime fermement son intention de retourner en classe plutôt que de retourner seul en accompagnement éducatif avec l’étudiante en service civique. Cette situation montre comment Fatima accompagne cet élève en situation de rupture. 

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Inspecteur de l’éducation nationale (IEN), Matthieu a auparavant exercé les fonctions de professeur des écoles, de responsable d'une classe ULIS (Unité localisée pour l’Inclusion Scolaire) en collège et de conseiller pédagogique ASH (Adaptation scolaire et scolarisation des élèves handicapés).

En septembre 2020, dans le cadre du suivi des néo-titulaires (T2 et T3), Matthieu effectue une visite formative d’une professeure des écoles, Bénédicte. La visite est organisée en deux temps : un premier temps d’observation de l’activité de Bénédicte en charge d’une classe de CM2 et un second temps d’entretien. La situation de référence montre comment Matthieu engage Bénédicte dans l’entretien.

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